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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 09:49

montanari-nocturne.jpgPeu importe l'expression, seule compte la captation. Celle du Lecteur. 
                                                                  Maxime CHATTAM



1er novembre 1990.
L'inspecteur Byrne pénètre sur sa première scène de crime.
Le "Nocturne en sol majeur" de Chopin emplit la pièce où la célèbre violoncelliste Christa-Marie Schönburg attend, près de son instrument maculé de sang, son arrestation.
1er Novembre 2010.
Un tueur, "l'homme aux échos", sème des cadavres sur des lieux déjà marqués par des crimes passés, des crimes non résolus.
Et la clé de cette partition sanglante pourrait bien être la violoncelliste dont la musique funèbre hante toujours l'esprit de Byrne, vingt ans plus tard...




Je suis toujours enchanté de retrouver le duo Kevin Byrne et Jessica Balzano, même si ce plaisir était moindre lors du précedent opus " 7 " qui, il faut bien le reconnaitre ne m'avait pas enthousiasmé.
Mais avec "Nocturne" l'enthousiame est bel et bien de retour car voilà un des meilleurs si ce n'est le meilleur roman de l'auteurde "Déviances", "Psycho" et "Funérailles".

Le personnage de Byrne a évolué, dangereusement évolué, de plus en plus en proie à ses démons intérieurs, ses hallucinations qui le rendent hyper-perceptible à ce qui l'entoure, au péril de sa vie ou de sa santé mentale.
Jessica est toujours aussi dévouée à Byrne avec une confiance sans bornes, quoi qu'il arrive elle sera là pour lui.

Et il en arrive des évenements qui parfois semblent n'avoir aucuns points communs entre eux jusqu'à ce que les nombreuses victimes qui peuplent ce roman, je devrais dire qui habitent ce roman deviennent les liens nécessaires à la compréhension.
Ca fonctionne comme une machine de perfection qui tournerait à grande vitesse. Pas de temps morts, il faut aller vite car on sait très rapidement le nombre de victimes nécessaires à l'aboutissement du projet de l'homme aux échos et on devine qu'il y aura une date butoir pour cette célebration.

La mise en scène des crimes est particulièrement ésthetique, la finalité des mutilations pratiquées sur les victimes, est tout à fait cohérente quand nous la découvrons.
Et puis bien sûr, la musique, omniprésente, envahissante, Saint Saens, Chopin, Le Nocturne, La danse macabre etc...


Il m'est parfois arrivé de penser que Richard Montanari rejoignait John Connolly, que Kevin Byrne était associé en souffrance à Charly Parker.
C'est dire combien ce livre m'a comblé avec un petit bémol me concernant quant au dénouement, je vous laisse juge. 

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