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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 09:45

telechargement-copie-19.jpg"je l'ai tué parcequ'il m'avait tué..."

 

 

N'est ce pas un bon point de départ ?

Le prologue de sept pages m'a immédiatement scotché au roman, pleins d'images ont surgies, des images cinématographiques comme "le salaire de la peur", la chaleur , la saleté, la violence très ésthètique dans cette brutalité inéluctable, cet homme doit mourir, pourquoi ? Il faut prendre son bonheur de lecture en patience pour voir se coller les pièces qui ameneront au dénouement qui est d'ailleurs parfaitement imprévisible.

Le livre 1 nous permet de faire connaissance avec Amédée Mallock et d'en savoir un peu plus sur le mort, tellement plus que je me suis pris à regretter que sa fin fût si foudroyante, rétrospectivement mon sadisme s'est manifesté.

Quant à Mallock, que je ne connaissais pas, je l'ai immédiatement adopté, débonnaire mais intraitable et comme nous le découvrirons au fil du récit, un investigateur hors pair doté d'une capacité de reflexion qui fait de lui un flic atypique, sans parler de son acharnement.

"Chez Mallock, tout est grand, tout est lourd, son ventre et son coeur, ses mains et ses colères. Alors pourquoi en serait-il autrement de ses douleurs? Sa tristesse pèse des tonnes."

Car Mallock, ce géant,cet ours qui règne en maître sur son service surnommé "Fort Mallock", peut parfois s'écrouler en larmes dans son intimité, transformé en une boule de souffrance.

A partir du livre 2, un puzzle diabolique se met en place, nous promenant alternativement de l'enquête actuelle à des réminiscences d'un passé peu glorieux pour certains français qui s'étaient voués au nazime avec parfois comme seule conviction la possibilité d'exercer leur pouvoir sadique sur d'autres hommes, le droit de torturer, mutiler,tuer.

Les réminiscences de ce passé n'épargnent pas le lecteur, il y est question d'une sauvagerie et d'une abjection rare qui m'a bouleversé. C'est une peinture qu'aurait pu mettre en images Quentin Tarrantino (rappelez vous de "Unglorious bastards").

Laissez vous happé par ce diable d'écrivain qu'est J-D Bruet-Ferreol alias Mallock. Une bien belle expérience de lecture.

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 17:31

telechargement-copie-18.jpgAn trois de la République. Lyon, ville insoumise, endure la plus sanglante des répressions. Fuyant la soldatesque, unne nonne accepte l'invitation d'une étrange vieille, croisée au détour d'un chemin.

Marceline restera à Malfront, contrainte et forcée par les effets d'onguents qui vont l'éloigner du Seigneur. Elle accouchera, malgré elle, d'une descendance bercée de maléfices qui ne s'éteindront jamais.

Juin 2007. A Martebrun, paisible bourgade des Monts du Lyonnais, on égorge, on flingue, on assassine ! Trio improbabale, un commissaire alcoolo-dépressif, un écrivain fantôme et une fliquette néogothique tentent d'enrayer l'hémorragie des notables...

 

 

Accrochez vous pour vous reperer dans ce roman (qui mérite vraiment qu'on s'accroche), on navigue entre deux époques, les origines de la malédiction et les crimes commis à notre époque, chaque personnage possédant un nom et un surnom, il faut se reperer...mais dès que les choses se mettent en place, on s'y retrouve avec l'aide...d'un chène, car c'est lui, un arbre millénaire qui est le personnage central et le narrateur de ce récit.

Lui, le témoin de l'histoire de Malfront, lui qui en vieillissant étant ses racines pour accèder à tous les mystères de Martebrun, lui qui essaiera de s'étendre jusqu'à la combe pour tenter d'enrayer la malédiction.

Une avalanche de meurtres un peu comme un Simenon sous acide, des enquêteur(e)s qui se doivent de changer leurs codes pour parvenir à la vérité.

C'est aussi un magnifique roman "rural" car la peinture de ce monde reculé et pourtant si près du milieu urbain est d'une justesse excptionnelle. Je me permettrai une anedocte perso : dans les années 80 je fus assistant véto dans le cadre de la prophylaxie bovine et ovine, à 25 kms de Lyon il n'était pas rare d'être reçu au fusil par un père et son fils vivant à même l'étable entourés de fumier (je le garanti, c'est authentique).

Pourquoi cette anecdote ? parceque j'ai retrouvé dans cette lecture, cette saison de prophylaxie avec une authenticité rare.

Vous serez surpris de rencontrer vos voisins encore hantés par le malheur de l'Histoire et capable du pire quand leurs croyances ancrées dans leur généalogie pourraient un jour vous tuer.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 15:52

telechargement--1--copie-4.jpgIl ya trois ans l'avocat John Enderson a vu son petit garçon tomber dans le lac qui bordait sa villa de Black Ridge. Son fils ne s'est pas noyé, ni heurté la tête, il est mort, c'est tout. Sans qu'on puisse trouver la moindre explication à ce drame.

Divorcé depuis, John est maintenant serveur dans une pizzeria. Une nuit d'insomnie, il reçoit un étrange e-mail : "je sais ce qui est arrivé." Cela suffit à l'attirer à Black Ridge -le seul endroit sur terre où il comptait ne plus remettre les pieds-afin de trouver des réponses au mystère qui a anéanti sa vie. Des ombres planent sur cette petite bourgade, les objets semblent animés d'une volonté malfaisante, et les vents qui agitent la forêt glacent l'âme...

Puis John creuse dans son passé et dans celui de Black Ridge, plus il s'expose, comme les autres aux maléfices du lieu. Parfois, les vents mauvais s'abattent aussi sur vous.

 

 

Après avoir lu tout ce qui est paru en France de Michael Marshall, jamais je ne l'avais senti aussi près de la perfection, et aussi près de Stephen King.

La trilogie des hommes de paille nous emmenait dans un tourbillon de conspiration, avec la connotation fantastique qui a fait sa marque de fabrique. Les vents mauvais est l'ouvrage où il se débarasse de cette intervention de personnages extérieurs à la vie du "héros", en l'occurence John Enderson, un homme seul face à son passé parfois glorieux mais le plus souvent emprunt de culpabilité, de trahison intime.

Comme si à Black Ridge il existait une vie intime. Foutaises...

Dans cette ville entièrement construite par trois familles qui comptaient en faire leur empire mais qui furent rattraper par la recession, il n'existe plus que le pouvoir par la transmission du sang. Les vestiges de la dernière famille encore en place seront défendus par tous les moyens face à ce fauteur de troubles dans un système bien huilé, basé sur la peur et la domination.

Il n'y a qu'un maître à Black Ridge et il semble que tout le monde s'accorde à dire que c'est la forêt...omniprésente, dense, interdisant à quiconque de regarder au delà, l'instrument des vents qui soufflent et vous empêche de dormir. La forêt est le personnage centrale de la vie de Black Ridge, un instrument de punition autant que d'éducation, un passage obligé pour faire partie de la communauté.

Peut être rencontrerez vous des sorcières au détour des pages, des esprits hantant la forêt, beaucoup d'hallucinations dues au climat oppressant de cette ville, une chose est sûre vous y rencontrerez le Mal quelque soit la forme qu'il prenne, car quand on batit un rève avec de mauvais sentiments, il faut s'attendre à vivre un cauchemar.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 10:48

images--1--copie-2.jpgJe m'appelle Mika Petrovka, j'ai 16 ans et aujourd'hui je n'arrive pas à comprendre ce que je ressens.

Je me suis réveillé avec cette étrange sensation d'avoir commis le plus horrible des crimes. J'ai ouvert les yeux en ayant peine à déglutir, une douleur indescriptible dans le crâne, avec en prime ce goût de cuivre salé dans ma bouche et cette impression que mes mains étaient encore recouvertes d'une matière chaude et visqueuse, luisante et grasse, une matière aussi noire que du sang épais.

 

 

Alors au choix ce nouvel opus de Fabio M.Mitchelli est soit une bombe, soit un joyau ou peut être encore les deux.

Ce court ouvrage (29 pages) vous explose à la figure, vous réjouit et vous file une sacré trouille quant à nos lendemains à tous.

On connait le talent de l'auteur pour décrire un monde apocalyptique, la guerre urbaine qui ensanglante les rues de nos villes. Avec "Le Chaos", l'auteur nous plongeait dans une conspiration sanglante de dangereux prophètes dans le but de s'approprier le monde.

Avec "Transferts", il n'est plus question de conspiration (encore que...) ni de prophètes, mais d'adolescents en état d'addiction et de fureur meurtrière, chacun ayant son propre rôle à jouer dans cette descente aux enfers, et chacun se confondant au final en une horde sauvage.

 

Sincèrement j'ai adoré, ça va à la vitesse d'une balle sortant du canon fumant d'un 357 magnum, mais attention c'est vous qui êtes visés.

 

 

Dans quelle réalité vivons nous vraiment ? Sommes nous les acteurs de nos vies ou n'en sommes nous que les marionnettes ? Et dans ce cas qui tire les fils de nos destinées ?

 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 17:51

telechargement--1--copie-3.jpgUne jeune femme a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton, tout accuse le jardinier mexicain........et merde

C'est une 4e de couv qui veut rien dire comme beaucoups parlons plutôt du talent de John Verdon, mais surtout de son habileté à nous emmener dans son histoire.

Cet homme est habile dans sa construction comme personne, quand j'ai lu "658", j'avais des images de ces vieux polars dirigés par Highsmith et  Agatha Christie.

Sauf qu'il a crée un personnage qui aurait pu être Miss Marple et qu'il lui donne une consistance hors du commun

D'abord Gurney est américain, il a un passé prestigieux au sein d'une unité d'élite, le meilleur, celui qui donne des cours, un homme hors du commun qui passe sa retraite à refaire les visages des serial-killers dans un but artistique qui ne le concerne pas vraiment ormis l'attirance qu'il éprouve pour son agent, une attirance coupable puisque sa femme veille.

Gurney est non seulement insatisfait de sa vie, mais il est déchiré entre la chasse et la contemplation, la chasse au tueur comme il l'a toujours fait, et la contemplation de ce cottage verdoyant où sa femme veut l'emmener, le noir ou le blanc,la sérénité ou l'angoisse.

Il est tirraillé Gurney entre risqué sa peau pour encore arrèter le mal ou se contempler dans un jardin hors du monde réel.

Magnifique personnage qui doit tout au long du récit faire un choix, et surtout, dans cet opus nous voyons apparaitre une caractéristique de lui, sa violence rentrée qu'il souhaiterait laisser passer, cet homme calculateur est en fait un vengeur, un vengeur de toutes les victimes qu'il n'a pu sauver, ronger de l'intérieur il offre sa vie pour sauver.

Un très grand auteur à découvrir.

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 18:22

936809_10201060270054751_939699593_n.jpgDans "IMMONDANITES", il est question de cannibalisme, de trafic de chair humaine, de soirées très particulières, de retour à des rites ancestraux.

Bref vous avez compris, vous êtes dans le monde de Gilles Caillot.

Immondanités est la suite de "Lignes de sang", nous retrouvons Zanetti, et nous retrouvons aussi une très grosse surprise, une colossale surprise pourrais-je dire.

Gilles Caillot a cette spécifité que son sujet et la façon de le traiter est une signature qui n'appartient qu'à lui, une marque de fabrique. Il se préoccupe du corps comme personne, s'attaque au corps comme personne, que ce soit dans le dépeçage, le cannibalisme, la mutilation, rien ne l'arrète.

La brutalité est constament présente dans tous ses romans, les lieux souterrains sont le décor inévitable, comme si l'auteur en descendant au plus profond des entrailles de la terre faisait  résonner encore plus fortement l'intrusion sauvage dans l'intérieur des corps des victimes.

C'est une mise à jour d'un thème Lovecraftien, en desous de nous vit "la Bête" (Gilles rajoute : à l'intérieur de nous vit "la Bête") et grace à des rituels plus baroques et sanglant les uns que les autres "la Bête" peut enfin exister. Il suffit de lire "Réminiscences" (sans doute le plus "inspiré" de Lovecraft) pour comprendre que le rituel ne vise pas seulement à assouvir des pulsions mais bien à nier toute existence d'un créateur puisque le but rechercher est de changer le corps à travers le changement de l'âme.

Dans "Lignes de sang" il était question d'un cyber-monde dans lequel toutes les "immondanités" pouvaient se cotoyer, ici, c'est bien dans notre monde réel que tout cela se passe.

Vous l'aurez compris, dans cette catégorie, Gilles CAILLOT c'est le BOSS.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 16:40

images--3--copie-13.jpgil a fallu du temps pour arriver à montrer une image de ce roman.

Pas de résumé pour une fois, juste une impression, un ressenti, de m'être fait avoir.

Chris Carter est un excellent faiseur, un auteur de page-turner, ne boudons pas notre plaisir de lire au klms, mais je m'interroge sur l'écriture au klms, j'ai un peu peur d'avoir tout faux , mais les auteurs francophones sont tellement plus "talentueux".

C'est génial, on n'en sort pas mais je me désole du dénouement qui est un artifice calculé non convaincant.

La marque de fabrique américaine pèse sur le thriller, c'est à qui trouvera l'intrique la plus déjantée, un peu marre de la surenchère.

Cette chronique est là pour dire que j'en ai marre du calibré, du pareil tout le temps avec un peu d'imagination de temps en temps.

On pourrait se pencher comme Fabio M.Mitchelli sur des "serial killer" sans en inventer d'autres qui n'ont pas d'existence.

Voilà, Mr Carter, vous m'avez captivé et laissé sans RIEN, contrairement à Robin Cook

 

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 17:51

images--11--copie-2.jpg"Quand la résistance du barbecue lui sembla être assez chaude, il prit un couteau et, lentement, il commença à découper des tranches. Un sourire satanique, un sourire cruel était figé sur sa bouche"

 

Un crime mystérieux, découvert dans une campagne marseillaise, déchaine les passions. Torturée avec barbarie, la victime est inconnue des forces de police. Le commissaire Darmon, aidé de ses adjoints Jeremy et Ariane, va être amené à pourchasser un tueur en série et parcourir toute la France en suivant les cadavres seélectionnés, semble-t-il d'une façon aléatoire.

Pourquoi le tueur ne s'en prend-t-il qu'aux hommes ?

Commence alors une véritable traque pour arriver jusqu'à l'antre du tueur fou.

 

 

C'aurait pu être une représentation gore du tueur en série, une énième, comme on peut en lire au km, mais en ce qui me concerne (prévaut puisque c'est moi qui chronique), j'ai assisté à une representation de la SOLITUDE, une solitude tragique qui conduit à "l'immondanité"(pour citer Gilles Caillot).

Bien sûr je n'ai pas pu ne pas penser à Gilles Caillot à la lecture de ce roman, avec une particularité, Gilles fabrique des "Bêtes", Mr Phal défabrique l'humain.

En tous les cas, tous deux fabriquent un genre qui révolutionne le polar gore.

Mais revenons au "Sang de la Haine" qui est un roman labyrinthe dans ce qu'il évoque du temps, des lieux et des relations entre les protagonistes, impossible de s'imaginer le dénouement, ce qui évoque à nouveau la solitude du tueur, même le lecteur n'est pas avec lui inconsciemment, le lecteur assiste impuissant à des drames d'une cruauté inégalée sans jamais se dire" je te connais".

Sans jamais lui dire "je t'ai reconnu et je sais", il crève d'une solitude insurmontable, c'est le récit d'une quête : trouver un compagnon.

Je vais enfin vous livrer mon opinion, c'est un livre "magique", car il évoque des rites (non connus mais connus de lui seul) pour trouver son compagnon de quête et enfin n'être plus seul à assumer la charge de punir.

C'est complètement nouveau, d'amener le lecteur à participer à la solitude du personnage, on ne peut pas être avec lui, on ne le connait que par ses actes, même nous on le délaisse jusqu'à la fin.

 

 


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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 19:30

telechargement-copie-17.jpg"La caisse se balance lourdement au bout de sa corde. Un courant d'air froid tourbillonne et recouvre par vagues le corps déjà transi d'Alex. Elle est seule. Nue. Enfermée. Alors soudain elle comprend. Ce n'est pas une caisse. C'est une cage."

 

Qui connait vraiment Alex ? Elle est belle. Excitante.

Est ce pour cela qu'on l'a enlevée, séquestrée et livrée à l'inimaginable ?

Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu. Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien ni personne.

 

 

Il est des hommes qui portent parfaitement leur nom et Mr Pierre Lemaitre le porte plus que bien, c'est un maitre dans l'art du polar.

Magistral, son roman est un exemple de construction, il n'existe nuls mots ni phrases ni pages qui ne soit essentiel au récit.

C'est beau comme une tragédie classique.

Les personnages sont extraordinaires, hors normes, je ne vous parlerai pas d'Alex car je ne voudrais rien dévoiler, mais par contre du commandant Camille Verhoeven je ne sais pas si j'ai assez de mots tellement ce "petit"homme est grand, grand dans sa souffrance intérieure, grand dans son talent d'enquêteur, grand dans son talent à faire vivre les victimes à travers ses dessins qu'il trace d'une manière compulsive, grand par ses colères orageuses.

Et puis il y a Armand, l'homme aux mille manies.

Et Louis, d'une élégance extraordinaire qui n'a rien à faire dans ce monde mais qui a un coeur immense.

Et puis il y a les "autres", les "qui ont pas vu", les "qui ont pas voulu voir", les bandes de salauds qui ont fermé les yeux, nos voisins, nos commerçants peut être nos proches.

Alors j'ai éprouvé de la haine envers eux, de la compation envers Alex et un furieux désir de meurtre envers un personnage que je ne révelerai pas, mais alors FURIEUX.

C'est un magnifique roman qui commence dans le sang et se termine dans une horreur intime qui malheureusement reflète un certain état de notre société.

Mr Pierre Lemaitre je m'incline respectueusement.

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 16:07

images--1--copie-1.jpgEt si, le monde passait aux mains de dangereux prophètes ? et si le destin se jouait sur un seul homme, et sur les croisades menées contre les déviances religieuses ?

 

J'ai lu avec beaucoup d'attention la chronique de Laurent  GREUSARD, mais j'ai un avis divergent, je ne peux pas reconnaitre Maurice G.DANTEC dans l'écrit de Fabio M.MITCHELLI, Dantec opte pour une version cyber-punk de l'humanité alors que Mitchelli offre une vision apocalyptique de notre monde. Il s'est imposé d'emblée une réference : John CARPENTER, le cinéaste de la fin du monde "NEW YORK 97", "GHOSTS OF MARS" ou encore "ASSAUT" et "LE PRINCE DES TENEBRES", quand je dis cela c'est ma vision des choses, c'est cette sensation d'être encerclé par le mal comme dans les westerns classiques où les caravanes de pionniers étaient vouées à la mort.

J'avoue que les personnages m'ont moins interressé que la situation.

C'est avec une certaine déléctation et une immense frayeur mèlée que j'ai vu l'ENFER débarquer dans notre monde.

Quand j'étais plus jeune et même après je lisais avec bonheur Mr Henri VERNES, le père de Bob MORANE et particuliérement de L'OMBRE JAUNE avec sa myriade de tueurs disséminés dans le monde pour asservir l'humanité à une cause illégitime. J'ai retrouvé des parcelles de cette émotion à la lecture du CAHOS.

Vous allez sans doute penser que je n'ai que des références à citer pour illustrer cette chronique, mais sachez que ces références font partie de ma culture essentielle, et que c'est un hommage que je rends à Fabio M.MITCHELLI.

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